INTERVIEW PRATIQUANT SYLVAIN SALADINI
– Quand as-tu commencé l’aikido/aikivudao ?
J’ai commencé à pratiquer l’AÏKI-DO-BUDO (c’est comme cela que s’appelait la discipline à l’époque) vers 1992/ 1993, si mes souvenirs sont bons.
– Qu’est-ce qui t’a amené à pratiquer ?
A l’époque, j’étais un adolescent assez timide et réservé. Je manquais de d’assurance, de confiance en moi. Au-delà de l’aspect sportif et de des capacités de self-défense, mes parents ont pensé que la pratique d’un art martial pourrait m’aider à prendre confiance en moi et à évoluer en terme de développement personnel.
Ils ont cherché un club pas trop loin de notre lieu de résidence. Ils ont trouvé un club d’aïkido au CAQ La Batarelle dans le 13ème à Marseille (aujourd’hui devenu BUDOKAÏ).
Étant déjà fan de Bruce Lee et des films d’arts martiaux, j’ai accepté et fait un cours d’essai.
– Pourquoi l’aïkido/aikivudao ?
A l’époque, c’était par hasard, opportunité, car le club était proche de mon domicile. Mes parents et moi n’étions pas des spécialistes ; pour nous les arts martiaux évoquaient la rigueur, le contrôle, la capacité à se défendre, le respect et une certaine philosophie de vie.
– Comment se sont passés tes premiers cours, quel âge avais-tu ?
Je devais avoir 15 ou 16 ans quand je suis allé à mon premier cours d’essai. Au début, j’étais impressionné, je ne connaissais personne, il y avait beaucoup de pratiquants, un grand nombre de ceintures noires. Plusieurs sentiments s’entremêlaient : la peur de l’inconnu, de mal faire, la
peu du regard des autres, la gêne.
Le cours était dynamique, riche, dense.
Il y avait beaucoup de chose à voir, comprendre et intégrer, plus dur encore à percevoir, que ce soient les déplacements, les techniques à réaliser et leurs noms, et surtout les déséquilibres. Tout me paraissait difficile même l’échauffement qui était très intense (cardio, renforcement musculaire,
souplesse). Grâce à la bienveillance, à l’écoute et l’accompagnement des pratiquants et du professeur, j’ai pu m’épanouir dans cette discipline.
– As-tu déjà pratiqué d’autres arts martiaux, si oui, lesquels et combien de temps ?
Non je n’ai jamais pratiqué d’autres arts martiaux que l’aïkido.
– As-tu déjà pratiqué d’autres sports, lesquels et combien de temps ?
J’ai pratiqué étant plus jeune vers l’âge de 6 ans la gymnastique aux agrès pendant 3 ans, à l’âge de 11 ans j’ai joué au basket-ball en club 3 ans.
– Que penses-tu de l’aïkido moderne ?
L’aïkido moderne est composé de 2 éléments :
1- La base essentielle représentée par les principes établis par son
fondateur O Sensei Morihei Ueshiba
2- Les styles ou les écoles qui sont le fruit des diverses évolutions et interprétations faites par les différents maîtres qui ont transmis leur savoir en mettant l’accent sur des aspects différents de la pratique en fonction de leur sensibilité.
L’aïkido moderne est accessible à tous, quel que soit l’âge, le sexe, la condition physique. Il permet de pratiquer en fonction de ses propres capacités et de ses sensibilités (choix de style). C’est un art martial non compétitif qui favorise le développement physique, mental et spirituel.
– Quels sont les meilleurs moments vécus à l’aikivudao ?
Il y en a plusieurs. Ne serait-ce que les cours hebdomadaires. J’ai la chance de pouvoir pratiquer dans 2 clubs différents, cela me permet d’étudier l’aïkivudao avec 2 professeurs donc 2 sensibilités différentes. Les stages interclubs sont aussi très enrichissants ; c’est l’occasion pour les 3 clubs (BUDOKAI, SEIGAN et le CENTAURE) de nous rassembler et de s’entraîner tous ensemble. On peut ainsi tester les différentes techniques avec d’autres partenaires (UKE) et faire évoluer notre pratique. Enfin, les différentes démonstrations (Japan Expo, démonstration de fin d’année etc …)
nous permettent également de vivre des moments intenses en faisant la promotion de notre discipline et en partageant avec nos proches et les différents spectateurs le fruit de notre travail.
– Quels furent les moments les plus difficiles ?
Pour ma part, il y en a eu 3 :
1- Arrêter la discipline après 6 ans de pratique
2- Reprendre à zéro en pratiquant l’Aikivudao après plus de 23 ans sans faire de sport
3- Repasser une ceinture noire en 2025.
– Comment vois-tu ton évolution dans l’aikivudao (enseigner, progresser, passer des grades, ouvrir une salle, faire des stages en donner…)
La ceinture noire que je viens d’obtenir n’est que le commencement de l’étude de cet art martial. Je souhaite continuer d’apprendre et de m’enrichir avec toutes les rencontres à venir.
Je dois également acquérir des compétences dans la pratique des armes (sabre, bokken, jo) pour compléter ma formation.
Le graal serait de faire des stages à l’étranger (Japon et dans d’autres pays) pour étudier les autres styles.
Parallèlement, il faudra que j’approfondisse le côté spirituel de l’aïkido : la philosophie et les principes fondamentaux.
L’enseignement est une possibilité mais pas une fin en soi.
Me concernant, la route est encore longue pour pouvoir prétendre à enseigner. Mais
pourquoi pas !
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